Le théâtre aux Villages : un peu d’histoire …
C'est la plus ancienne des activités proposées par l'association « Les Grands Villages ». En réalité, le théâtre a commencé aux Villages en 1936. Les pièces étaient jouées, par des jeunes filles, dans la salle du patronage qui deviendra plus tard la salle Emeraude.
La troupe renaît après guerre et la mixité fait timidement son apparition. Après quelques années de sommeil le spectacle repart avec "la coupe de la joie" concours entre communes mêlant chants, danses et sketches. Les années 60 voient l'arrivée du groupe de chanteurs "les Ménestrels" qui ont enregistré un 45 tours et ont eu beaucoup de succès.
Après un second entracte de quelques années, les comédiens remontent sur scène en 1988 sous l'appellation actuelle "Les Théâtreux des Villages". C'est sous ce nom qu'en 2007 la troupe à fêté ses 20 ans avec, en apothéose, une représentation au petit théâtre de la Passerelle à Saint Brieuc. Au niveau du vécu de la troupe il y a eu beaucoup d’autres temps forts mais il semble que les plus marquants soient d’une part le jumelage (de 1991 à 1997) avec la troupe de Sainte Marie sur Mer et d’autre part le montage du spectacle « Les Villages au fil du siècle » en 2001 qui a mobilisé sur scène environ 90 personnes (acteurs de la troupe, chorale « Oxygène » de la Ville Jouha, club de danse sportive de Saint-Brieuc et club de danse bretonne de Saint-Hervé). La trame du spectacle avait été écrite par Hervé Le Coq, membre de l’association et toujours fidèle aux théâtreux.
Suite à la fermeture de la salle Emeraude en 1996, la troupe a émigré à Saint Hervé (foyer Alain Le Dû) avant de revenir aux Villages, au Centre Jacques Cartier, en 1998.
Les personnes responsables des choix des pièces présentées ont toujours fait en sorte d’organiser des spectacles comiques pour tenir compte des aspirations du public qui se déplace avant tout pour s’amuser et ainsi oublier un temps les soucis de la vie.
Emile Rault, l’un des pionniers, nous a quittés avant que l’on intègre le Centre J. Cartier. Les autres pionniers (en particulier Annick Corbel, Luce et Edmond Borey, Louise Saintilan, Dominique et René Jaffrès, Charles Le Coq) ont fait valoir leurs droits à une « retraite » bien méritée ou apportent encore au groupe des aides ponctuelles.
En tout cas, selon la formule consacrée, le spectacle continue.
